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L'ETENDARD
29 mars 2005

Le NON à la Turquie

turquie1

Voici le dossier proposé par le site du mouvement national républicain de bruno mégret consacré à la future intégration d'ankara au sein de l'union européenne. C'est un excellent résumé de tous ce qui nous fait craindre cette nouvelle donne voulue par nos représentants très démocrates.

Sources: http://www.m-n-r.net/

La constitution qui ne définit ni les frontières ni l'identité de l'Europe, est prévue pour faire entrer la Turquie dans l'Union. Il est en effet totalement faux d'affirmer que la question de la constitution et que celle de l'adhésion de la Turquie doivent être distinguées. En refusant de définir les frontières de l'Europe, en renoncant à introduire la référence du christianisme dans le préambule de la constitution, ses rédacteurs ont voulus qu'elle soit compatible avec l'adhésion de la Turquie.Il est d'ailleurs significatif que le traité instaurant cette constitution ait été signé par le premier ministre turc. Plus symboliquement encore, il est frappant de constater que le jour choisi pour le référendum est le 29 mai le jour anniversaire de la prise de Constantinople par les turcs en 1453.

Or, la Turquie n'a pas sa place dans l'Union européenne. Sans même parler des conséquences économiques ravageuses qu'entraîneraient l'adhésion d'un pays de 70 millions de ressortissants dont le PIB par habitant et de 5000 dolllars xontre 20000 dollars en moyenne dans l'Union européenne, rien ne justifie l'adhésion de l'Asie mineure à l'Europe. Car, si estimable soit-elle, la Turquie n'est pas une nation européenne: plus de 97 % du territoire turc sr trouvent en Asie et 99 % de ses habitants sont musulmans. Si la Turquie adhère à l'Union, alors quelques 70 millions de musulmans bénéficieraient de la liberté de circulation dans une Europe qui se découvrirait des frontières communes avec l'Iran, l'Irak, la Syrie et l'Azerbaïdjan. Laisser adhérer la Turquie, c'est accepter que l'Union européenne n'ait plus aucune identité ni aucune limite géographique, c'est donc détruire l'Europe.

Pour le MNR, l'Europe est beaucoup plus qu'un simple traité économique ou une vague référence aux droits de l'homme, elle est une communauté de civilisation et c'est pourquoi la Turquie, qui ne procède pas de notre civilisation, n'a pas vocation a y adhérer. Le MNR s'opposera donc de toutes ses forces à l'adhésion de la Turquie et invitera les électeurs à s'y opposer pour cinq raisons fondamentales.

1 ) La Turquie n'est pas une nation d'Europe. géographiquement, la Turquie est tournée vers l'Asie et culturellement vers... la Mecque ! Accepter l'adhésion de la Turquie, c'est briser l'homogénéité culturelle de l'Europe et ne plus fixer aucune limite à son élargissement. " Si la Turquie fait son entrée, écrivait dernièrement Alain Duhamel dans Libération, alors pourquoi pas les républiques musulmanes de l'ex-URSS, les pays du Maghreb ou Israël ? Cela n'aurait rien d'impossible en soi. L'Europe entretient avec de nombreux pays d'Afrique ou du Proche-Orient des liens historiques bien plus forts qu'avec la Turquie". Laisser la Turquie adhérer à l'Union, c'est donc provoquer une dillution sans fin de l'Europe au sein de l'Asie et de l'Afrique, c'est donc accepter la destruction de l'Europe.

2 ) L'adhésion de la Turquie provoquera une vague d'immigration sans précédent dans l'histoire de l'Europe. La Turquie compte en effet une population de 70 millions d'habitants, presque tous musulmans, qui seront 88 millions en 2025 du fait d'une démographie galopante. Comme la libre circulation des personnes constitue une règle de base de l'Union européenne, il est clair que ces populations, attirées par le niveau de vie et la protection sociale européens, émigreront en masse vers l'Europe.

3 ) L'adhésion de la Turquie favoriserait l'islamisation de l'Europe. Quelque 99 % des 70 millions de turcs sont de confession musulmane. La tentative de Mustafa Kemal Atatürk d'européaniser la Turquie a finalement échouée comme l'a démontré de façon éloquente la victoire des islamistes turcs lors des dernières élections législatives. Sous une mince couche de vernis laïc, la Turquie et les turcs reste profondément musulmans. Cela n'a rien de condamnable. Mais cela ne donne pas vocation à entrer dans l'Europe.

4 ) L'adhésion de la Turquie représenterait un suicide économique et social. Dans ce pays, le PNB par habitant est évalué à moins de 3 700 € contre 15 000 pour l'Union européenne. De plus son taux d'inflation oscille autour des 100 % par an contre 1,4 % en moyenne chez les pays membres. Avec de telles disparités, la facture de l'adhésion de la Turquie serait lourde pour les travailleurs français et européens. Non seulement ceux-ci se verraient concurrencés sur leur propre sol par la main d'oeuvre bon marché des immigrés turcs, mais de nombreuses entreprises françaises et européennes ne résisteraient pas à la tentation de délocaliser leurs activités en Asie mineure. L'adhésion de la Turquie se solderait donc par l'explosion du chômage pour les travailleurs français et européens.

5 ) L'adhésion de la Turquie aurait aussi un coût fiscal considérable, car elle impliquerait l'instauration d'un véritable "plan Marshall européen" pour aider ce pays à combler son retard économique. or, ces flux financiers ne pourraient se faire qu'au détriment des contribuables français et européens. Non seulement ceux-ci seraient sommés de financer les milliards d'euros qui se déverseraient sur la Turquie, mais de nombreuses aides européennes qui bénéficiaient jusqu'ici à la France seraient nécessairement réorientées vers les turcs. L'adhésion de la Turquie signifierait donc pour la France encore moins de subventions européennes et encore plus d' impôts.

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